« La question, c’est : « Pourquoi ça n’a toujours pas changé ? » Comment continuer à faire bouger les choses, à les critiquer, à avoir de la distance, à se dire que ce n’est pas suffisant ? Car tant qu’il y aura ce niveau de violence dans notre société, ces niveaux d’inégalité, oui, les bouquins de Octavia Butler, Marge Piercy ou Ursula Leguin nous sembleront d’actualité et il nous faudra continuer… »
Alors voilà : un roman écrit à de nombreuses mains, dans des bibliothèques autogérées et mal chauffées, avec une perspective féministe radicale et anti-autoritaire, avec des dessins pour se faire du bien, de la colère politique et une grosse envie de changer ce monde, de parler de ce qui va mal en se tatouant un cheval sur le cul ou en collectionnant les coquillages, bref, un roman comme celui-là, on a envie qu’il circule, qu’on en parle, qu’on le critique…